Cahuita

Je quitte l’océan Pacifique pour la mer des caraibes dans l’océan Atlantique. Pour cela, je repasse par la capitale San José pour prendre un bus direction Cahuita soit 360km en 8h00.

A Cahuita se trouve le seul parc national gratuit du Costa Rica (une participation est conseillée)

Le parc national de Cahuita a été créé en 1970 pour protéger un grand récif de corail au large de la côte caraïbe. Malheureusement, le récif lutte pour sa survie. Un tremblement de terre en 1991 a soulevé une grande partie du corail d’environ trois mètres, une partie a été exposée à l’air et au soleil à marée basse et a rapidement péri.

Un sentier de 9km permet de cheminer entre jungle et plage.

Raton laveur
Écureuil joueur

Magique coucher de soleil sur la mer des Caraïbes

Dernière étape au Costa Rica, direction Bocas del Toro au Panamá.

Quepos et le parc National Manuel Antonio

Le parc Nacional Manuel Antonio est le parc national le plus petit et le plus populaire du pays. Il est devenu une zone protégée en 1972. C’est le parc le plus visité du Costa Rica.

Un réseau de sentiers serpente à travers des plages de sable blanc et des promontoires rocheux adossés à la forêt tropicale, la faune (iguanes, paresseux, singes) est abondante.

La ville d’accès au parc est Quepos où un bus part toute les heures pour le parc et la plage attenante gratuite.

Je loge en logement type airbnb chez une famille où je rencontre Charlotte, un toulousaine en roadtrip comme moi en Amérique Centrale. Lors de notre premier petit déjeuner, nous avons la visite d’oiseaux sur les toits voisins.

La plage accessible gratuitement, d’autres sont à l’intérieur du parc.

Le parc Manuel Antonio.

Animaux (paresseux, singes et crabes) et plantes rencontrés dans le parc.

Puntarenas

Puntarenas se situe le long de l’Océan Pacifique. Elle est principalement un lieu de séjour plage et un lieu d’escale pour prendre le ferry direction la péninsule de Nicoya et ses plages idylliques (Montezuma), ses iles(Tortuga, Coco), sa réserve naturelle (Cabo Blanco).

La plage principale de la ville est une plage de sable noir.

Monteverde

Je quitte La Fortuna pour Monteverde par un transfert qui s’appelle Jeep-Bateau-Jeep, il existe 2 moyens pour se rendre à Monteverde qui est situé de l’autre côté du lac Arenal, soit le bus qui contourne le lac et met environ 8h ou le jeep-bateau-jeep qui traverse le lac et met seulement 3h et permet d’avoir une vue sur le volcan Arenal depuis le lac. Les jeeps sont remplacées depuis plusieurs années par des vans.

Monteverde se traduit littéralement par « Montagne verte » est connue pour la grande biodiversité de ses forêts de nuages.

La Réserve Curi-Cancha se trouve à des altitudes les plus élevées de Monteverde, entre 1 450 et 1 615 mètres. Environ la moitié des terres sont des forêts primaires et l’autre moitié des forêts secondaires. Il y a aussi quelques zones défrichées avec des plantes à fleurs et à fruits. Tous combinés, cette diversité d’habitats fait de Curi Cancha un excellent endroit pour observer les oiseaux.

Plantes

Animaux

La Fortuna

La Fortuna est surtout célèbre pour le volcan Arenal à proximité (1633 m). Le volcan Arenal est une destination pour les scientifiques et les touristes. La Fortuna s’appelait « El Borio » avant le jour d’une énorme éruption en 1968, lorsque le volcan est entré en éruption à l’Est et a détruit tout sur son passage, y compris deux villages. El Borio (La Fortuna) est situé sur le côté Ouest du volcan et n’a pas été touché. Après l’éruption du volcan, El Borio a été rebaptisé « La Fortuna », ce qui signifie « la chance », en référence à la chance de la ville lors de l’éruption.

Me voici à La Fortuna, non pas pour la ville mais c’est une porte d’entré au parc national du volcan Arenal.

Il existe plusieurs endroits pour randonner dans le parc Arenal. Je décide de faire le sentier de la coulée de lave de l’éruption de 1968, qui traverse la forêt tropicale avec des points de vue à 360 ° sur le volcan Arenal et du lac Arenal.

Plantes et animaux rencontrés lors de la randonnée.

Parc Arenal 1968 : Billet d’entrée CRC 10 500, aucun transport en commun pour s’y rendre donc soit tour organisé par agence ou Uber (CRC 15 000 A/R).

Logement : La Estancia Ideal, appartement avec cuisine équipée au centre ville (CRC 18 000)

San Jose

Covid-19 au Costa Rica : Besoin d’un questionnaire de santé à remplir en ligne et une attestation d’assurance couvrant les frais Covid-19 à hauteur de 50 000$, pas besoin de test PCR.

Mon avion pour San Jose part de l’aéroport de Guatemala à 22h30, avec les embouteillages sur la route, j’arrive à l’aéroport à 21h30, je remplis le questionnaire de santé Costaricien, prépare mon attestation d’assurance couvrant le Covid-19 et surprise, la personne au guichet d’enregistrement me demande mon billet de sortie du costa Rica, chose que je n’ai pas (ne sachant pas la date exacte de mon retour). Comme cela est exigé par le Costa Rica, elle me refuse l’embarquement car l’enregistrement pour mon vol est terminé et me propose un changement de billet pour le lendemain à 8h04 avec escale à El Salvador, arrivée à San Jose à 11h05.

Je décide de passer la nuit à l’aéroport, réserve un billet de retour annulable et essaye tant bien que mal de récupérer de l’ascension du volcan sur les sièges de l’aéroport.

A 8h04 je décolle, à El Salvador, simple escale pour débarquer et embarquer des passagers, je reste dans l’avion qui repart au bout d’une heure pour le Costa Rica.

A 12h00 je suis dans ma chambre d’hôtel et récupére de ma nuit à l’aéroport une bonne partie de l’aprés midi.

Je passe 3 jours dans la capitale Costaricienne.

Antigua

J’arrive à Antigua le 2 juin en colectivo de Panajachel (trajet 2h30).

Antigua : Petite ville au sud du Guatemala cernée de volcans dont les célèbres El Fuego et Pacaya, toujours en activités. La ville regorge de bâtiments coloniaux, partiellement restaurées après le tremblement de terre de 1773 qui a mis fin à son statut de capitale du pays depuis plus de deux siècles

Outre ses maisons aux couleurs pastel, ses rues pavées, ses monuments, on y compte près d’une centaine d’écoles d’espagnol qui offrent à leurs élèves la possibilité de loger chez l’habitant.

Etant mercredi, je décide la semaine prochaine de retourner à l’école, pour apprendre les bases de l’espagnol, avec immersion dans une famille Guatemaltèque.

Je profite de ces quelques jours pour trouver une école ouverte, me renseigner sur les differentes ascensions de volcans praticables et visiter la ville avec ses marché, ses églises, ses couvents et aussi le point de vue Cerro de la Cruz pour avoir une vue sur Antigua, surplombée de ses volcans.

Les volcans principalement visible tôt le matin car en saison des pluies, le ciel se couvre en fin de matinée pour donner des précipitations orageuses l’après midi et cela tous les jours.

Sur la photo suivantes ; à gauche le volcan Agua – au milieu le El Fuego – à droite Acatenango

J’emménage dans ma famille d’accueil, Soledad et Carlos le dimanche 6 juin et commence l’école d’espagnol le lundi 7.

Ma salle de classe, le jardin où nagent quelques tortues aux yeux rouges, d’autres terrestres viennent vous rendre visite et marche sur vos pieds. Des colibris viennent se nourrir du nectar des fleurs du jardin, pas l’impression d’être à l’école.

Les leçons d’espagnol portant ses fruits, je décide de faire une semaine de plus. Le week end venant , j’en profite pour visiter une plantation de café, la Finca Filadelfia, située à 2 km. Je m’inscris au tour du café de 14h et je m’aperçois que je suis seul donc visite privée. Entre Espagnol et Anglais j’ai choisis l’Espagnol pour tester mon niveau après 20h de cours.

La plantation des arborés d’arbres qui servent de parasol aux plants de café tout en leur laissant l’eau necessaire car leurs racines sont trés profondes.

Le Guatemala cultive presque essentiellement du café arabica.

Terminant l’école le 18, je reserve pour le 19 l’ascension du volcan Acatenango qui permet de passer la nuit face au volcan El Fuego en activité.

Le trek s’effectue sur 2 jours :

  • Jour 1
    • 1300 métres de dénivelé positif pour atteindre le camps de base situé à 3600m d’altitude, installation, repas et nuit.
  • Jour 2
    • Départ à 4h pour 400 m de montée vers le sommet afin de découvrir le lever de soleil et descente de la totalité pour retour sur Antigua.

La montée sest avérée très difficile, l’envie d’abandonner m’a effleuré plusieurs fois, surtout quand il s’est mis à pleuvoir des trombes d’eau, mais le mental me disait de continuer et au bout de 5h d’effort, je parviens au camps de base et assiste aux éruptions d’El Fuego.

Eruption d’El Fuego

A 3h30, les guides nous reveillent pour nous apprendre que le sommet ne sera pas possible car trop de nuages et pluies interrompues rendent l’ascension dangereuse.

Météo à 6h00

Nous prenons notre petit déjeuner sous la pluie par zéro degrés et ensuite nous entamons les 3h de descente. Au final, la descente s’avére aussi difficle que la montée en raison du sentier fait de poussières de lave qui avec la pluie de la nuit le rend extremement glissant.

.A peine 15mn de descente effectuée que sous sortons des nuages pour découvrir le magnifique paysage qui s’offre à nous.

Nous metttrons 3h pour descendre et rejoindre le van qui nous ramène à Antigua.

Infos pratiques

Ecole d’espagnolDon Pedro de Alvarado : 195$ pour 4h x 5 jours et de 75 à 300$ la semaine d’hébergement dans une famiile Guatémaltèque.

Volcan AcatenangoAgence Ca Travelers : Q350 les 2 jours (guides, repas, équipements).


Je quitte le Guatéméla ce soir à 22h30 pour le Costa Rica par avion.

Lac Atitlán

Je pars de Cobán le 24/05 pour la ville de Panajachel situé sur la rive du Lac Atitlán.

Le trajet ne c‘est pas déroulé comme prévu. Devant faire une correspondance par la ville de Guatemala, changer de gare routière et reprendre un autre bus dont le dernier part à 13h15. Ayant environ 10 heures de trajet, je décide de prendre le bus de 5h. Mais il a plu toute la nuit et en arrivant à la gare routière, j’apprends que le bus de 5h ne peut pas faire le trajet car la route est en partie effondrée. On nous demande de patienter en salle d’attente et à 6h30 nous embarquons dans un van et prenons la route.

Au bout d’une heure, nous sommes stoppés au niveau de l’effondrement de la route par un énorme bouchon où les véhicules s’entassent sur 3 files donc nous y perdons 3h.

J’arrive à Guatemala à 14h30, trop tard pour mon bus suivant. Je demande alors à un chauffeur de taxi le moyen de me rendre à Panajachel  et celui ci me conduit au départ des « chicken bus », me trouve le bon parmi la trentaines présents et je pars pour Panajachel sauf que je ne savais pas que j’allais être déposé à Solana, à 10km de ma destination et devoir reprendre un autre « chicken bus » pour y arriver.

Chicken Bus : Ancien bus scolaire d’Amérique du Nord utilisés comme autobus en Amérique du Sud et Centrale, et plus particulièrement au Guatemala.

Le lac Atitlán

Situé à 1560m d’altitude, il est le plus profond d’Amérique centrale avec une profondeur maximum de 350m environ L’origine du lac est volcanique, il remplit une large caldeira formée lors d’une éruption il y a 84 000 ans. Celui-ci est surplombé par 3 volcans ; San Pedro (3 020 m), Tolimán (3 158 m) et Atitlán (3 535 m).

Panajachel, petite ville en bordure du lac Atitlan et face aux 3 volcans, habituellement très touristique mais plutôt calme en ces temps de covid-19. La rue principle qui va au lac, est parsemée de vendeurs de souvenirs (vêtements, bijoux, artisanat locale, …), bars, discothèques et restaurants.

A Panajachel, j’ai trouvé un logement en Homestay (chez l’habitant), une famille avec 3 enfants, chien, chat, poules, coq et tortue. Je loge dans une chambre à la déco sympa et avec une vue sur les volcans de la terrasse.

Voici la vue de la berge du lac.

Le lac & ses volcans

Durant mon séjour à Panajachel, je me suis rendu dans d’autres villages du bord du lac. Pour cela, le moyen le plus rapide est de prendre une lancha, bateau collectif faisant office de bus qui dessert les principaux villages du lac.

San Pedro, situé au pied du volcan du même nom. Nous mettons environ 45mn pour l’atteindre car la placha fait le tour du lac pour s’arreter dans les differents villages.

Les habitants cultivent le café et le maïs nécessaire à leur alimentation sur les flancs du volcan. ils y parlent majoritairement le tzutujil, une langue maya.

Vue sur le lac de San Pedro

Autre village visité, Santa Catalina Palopó. Je mis rend en tuk tuk car il est situé à 6km de Panajachel et les planchas n’y vont pas.

En 2020, le village a décidé de redessiner ses façades de motifs bleus pour attirer le tourisme… 

Au Guatemala, pratiquement la moitié des femmes portent la tenue traditionnelle, de tous âges, travaillant ou se promenant. Sur la 1ére photo, la jeune femmme avec l’enfant vend des fruits secs presentés sur sa brouette.

Comme au Mexique, au Guatemala, on trouve beaucoup de fresques murales, voici quelques exemples vus à Panajachel.

L’église de Panajachel

Après 9 jours passés au bord du lac Atitlan, prochaine étape, la ville d’Antigua.

Cobán – Biotopo del Quetzal

Après 5 nuits passées à Semuc, le 22 mai, direction la ville de Cobán pour visiter le Biotope du Quetzal.

Biotopo del Quetzal :

Le biotopo fait partie du corridor biologique de la forêt des nuages. C’est une forêt subtropicale humide à une altitude comprise entre 1500 et 3000m.

Il abrite environ :

  • 58 espèces animales (écureuils, lapins sauvages, renards, singes et reptiles)
  • 87 espèces d’oiseaux, parmi lesquelles prédomine le Quetzal
  • 50 espèces d’arbres (pins, cyprès, chênes, eucalyptus, algues, …)
  • Une multitude de plantes qui poussent sur une autre plante en l’utilisant comme support (orchidées, broméliacées)

Le Quetzal resplendissant :

Figure sur les armoiries du Guatemala dont il est l’oiseau national (décret de 1871), il a sa fête le 5 septembre  et il donne son nom à la monnaie du pays.

Il mesure environ 30 à 40cm, se nourrit d’avocat sauvage et a un statut d’espèce quasi menacée. On le trouve exclusivement dans 5 endroits au Guatemala.

J’ai vu un Quetzal a une cinquantaine de mètre de moi mais la photo est floue malheureusement.

Voici a quoi il ressemble

Informations Biotopo del Quetzal

Pour s’y rendre depuis Cobán, 2 solutions

  • Bus Monja Blanca du centre ville 30Q l’aller environ 1h30 pas de billet retour pour celui-ci faire signe au chauffeur du bus lors de son passage devant l’entrée du Biotopo et prendre le billet au chauffeur
  • Colectivo vers Guatemala city 20Q et demander à s’arrêter au Biotopo, pour le retour idem faire signe au 1er colectivo qui passe. Attention ceux-ci partent du marché situé à 2.5km du centre.

Prix d’entrée du Biotopo : 60Q – plan pour 5Q

Il y a 2 sentiers différents à parcourir le premier fait 1800m et le second 3600m avec plusieurs centaines de marches à gravir et bien sur à redescendre.

ATTENTION Vous serez attaqué par des centaines de moustiques le long du parcours, prévoir répulsif et bonnes chaussures de marche, éviter les tongs !!!

Semuc Champey

Le 17, je quitte l’île de Flores pour la réserve naturelle de Semuc Champey.

Pour cela, des vans collectifs partent de Flores à 8h00 et arrivent à Semuc vers 17h00, soit 9h pour faire 250 km et oui, nous sommes au Guatemala où les autoroutes n’existe pas.

En réalité, d’hôtel à hôtel, je mets 12h car à 2h de l’arrivée, la route est fermée cause travaux et on doit patienter 2h pour son ouverture. Comme je voyage avec 4 américains, un couple de Suisse francophone, notre chauffeur fait un arrêt dans un Mc Donald, croyant probablement nous faire plaisir enfin surtout aux Américains. Une fois reparti, de nouveau arrêt de 30mn à 12 km de la ville de Lanquin, notre terminus, encore en cause des travaux sur la route.

Arrivée à Lanquin, il reste 11km pour rejoindre mon hôtel situé à l’entrée de la reserve. Un camion baché viens me chercher et nous enpruntons un chemin de terre à la vitesse faramineuse de 5km/h donc voilà pourquoi le trajet à duré 12h.

Je loge à l’hôtel El Portal de Champey, nichée au milieu de la réserve.

Coût de la chambre 100Q la nuit, petit dej 40Q & repas entre 50 et 70Q

Les avantages :

  • Situé dans la reserve, ce qui évite les 12km de chemin de terre et les frais pour s’y rendre
  • Calme et cadre magnifique car en pleine nature
  • Piscine et accès à la rivière pour se baigner

Les inconvénients :

  • Pas de wifi mais réseau 4G fonctionne donc prévoir carte SIM locale
  • Douche commune froide
  • Electricité de 12 à 14h & de 18 à 22h, la chambre est tout de même équipée d’une lampe sur pile afin de pouvoir l’éclairer
  • Isolé de tout, restos, bars, commerces …, l’hôtel dispose d’un restaurant aux prix relativements corrects mais avec un choix assez limité de plats

Dans la langue Q’eqchi, Semuc Champey signifie « où se cache la rivière» , car à une extrémité, on peux voir comment la puissante rivière Cahabón pénètre dans une caverne calcaire. Semuc Champey est un site touristique importante pour la région. Il est situé dans une vallée aux pentes raides avec une grande variété de flore. Il forme, comme une sorte de pont naturel , environ 300 mètres de long dans lesquels se trouvent des lagunes de un à quatre mètres de profondeur. En dessous, coule la rivière Cahabón et à la fin de son voyage, l’eau des lagunes tombe en formant une cascade de 40 mètres de haut.

A une centaine de métres de l’entrée, sur la gauche, il y un chemin qui permet d’accéder au mirador. Assez sportif, 500 mètres de grimpette, faite d’escaliers en bois et de marches en pierre parfois glissantes.

L’effort est recompensé par la vue.

Prix d’entrée de la réserve : 50Q (ne pas oublier son maillot de bain, baignade autorisée)